Le Cercle des Solidaires

Le Cercle des Solidaires

les contes


La reine qui voulait tuer tous les Vieux ( forme narrative )

Notre documentaliste a eu la gentillesse de convertir le conte :

 

 

La reine qui voulait tuer tous les Vieux

ou

Personne ne peut voir le sommet de son crâne

 

Je m'appelle Kodda et je vais vous raconter mon histoire mais avant toute chose, laissez-moi vous dire "Aw ni sogo ma" ce qui signifie "Bonjour !" en malien.

Il y a quelques années de cela, le vieux roi de notre village mourut. Sa fille, la princesse Yovo lui succéda. Hélas, jeune et inexpérimentée, elle fut tant grisée par le pouvoir dont elle venait d'hériter qu'elle voulut l'exercer sans limite et surtout sans avoir à subir les éternelles remontrances des Vieux. Elle ne voulait qu'une chose : pouvoir commander librement les jeunes de son village et leur faire subir toutes ses fantaisies sans être gênée par personne !

 

Lorsque nous étions jeunes, nous aimions par dessus tout jouer derrière les cases. C'était notre royaume, à l'abri du regard des anciens, à l'abri des jérémiades des petits, à l'abri des appels au travail de nos parents.

Je me rappelle encore de mes meilleurs amis. Il y avait Manna, la rêveuse. Hammadi toujours un peu triste et pessimiste et enfin, Moumba l’optimiste celui qui nous remontait toujours le moral !

 

Un jour, alors que, comme à l'habitude nous étions réunis pour jouer et discuter, nous entendîmes les tambours. C'était le signal de l'arrivée de la Reine. Nous étions surpris de cette visite car, ordinairement, elle restait dans son palais. Comme nous nous étions regroupés, elle s'adressa à nous en ces termes :

 

"Je veux que mon pays soit comme la nature aux premières pluies de l'hivernage, qu'il n'y ait partout que de l'herbe verte et pas un seul brin d'herbe desséché ou jauni par le temps. Désormais, je ne veux voir que des visages jeunes ! Rassemblez tous vos pères et toutes vos mères, et enfermez- les dans la prison jusqu'à la fin de leurs misérables vies ! "

 

Vous imaginez bien que ces paroles nous ont semblé pure folie. Mais que faire ? Nous étions jeunes et personne n'osa dire quoi que ce soit. Nous avions peur de sa colère et manquions de courage pour désobéir. Pourtant, en voyant mes amis emmener leurs parents en prison, j'ai senti que je serai incapable de faire une chose pareille. J'ai emmené ma mère à l'écart du village et l'ai cachée dans une grotte. Je l'ai rassurée en lui disant : "Je reviendrai chaque soir t'apporter à manger . Ne t’ inquiète pas". Je voulais être forte mais j'avais très peur : que nous arriverait-il si nous étions découvertes ?

Le lendemain, la Reine nous réunit tous sur la place du village et s'adressa ainsi à nous :

" Alors, les vieux sont ils tous en prison?

- Oui, notre Reine bien aimée. ..

- C'est bien. Maintenant je vais vous demander de faire quelque chose pour moi. Je veux un magnifique palais entre ciel et terre. Un vrai palais, magnifique, riche, grandiose ! Construisez-le moi ! Vous avez une semaine, sinon le bourreau vous coupera la tête ! "

 

Nous étions tous horrifiés. Sa folie n'avait donc pas de limites ? Nous ne savions que faire, comment lutter, nous manquions d'expérience...

Comme la Reine s'était éloignée, Moumba prit la parole :

" Nous ne pouvons pas construire un palais entre ciel et terre, c'est impossible!

- Comment allons nous faire ? lui répondit Manna.

- Attention, quand la reine dit quelque chose, elle le fait ! Si nous ne faisons pas ce qu'elle demande, elle va nous tuer !

Hammadi traduisait ainsi notre terreur

- Nous sommes perdus ! s'écria Manna

Ces évènements ne devaient pas me faire oublier ma mère, seule dans sa grotte. Je lui apportai à manger et me décidait à lui parler.

 

" Mère, la reine Yovo après avoir emprisonné tous les vieux s'apprête à exécuter tous les jeunes !

- Qu'elle s'en garde bien ! Une reine qui tue tout ses sujets n'est rien d'autre qu'un gardien de cimetière ! Mais pourquoi ferait-elle cela?

- Elle nous a demandé de lui construire un palais entre ciel et terre. Nous sommes perdus !

- Mais non ma fille ! Approche ton oreille afin que ma bouche y dépose ce que tu diras à la reine Yovo.

 

Bien sûr, c'est ce que je fis sans me faire prier et ma mère déposa, dans mon oreille, ses précieuses paroles.

Lorsque je revins au village, je vis mes amis s'agiter sur la place. Ils faisaient de grands gestes, parlaient fort, prêts à se disputer tant ils étaient énervés et angoissés. Je me suis approchée d'eux et leur ai expliqué ce que ma mère m'avait dit. Lorsque la Reine arriva, toujours précédée des tambours, ils étaient beaucoup plus calmes.

 

Elle nous regarda tour à tour, puis nous interrogea :

"Alors où est mon palais ?

Je me suis avancée et lui ai répété les paroles dictées par ma mère :

- Reine, nous avons tout le matériel et nous sommes prêts à commencer le travail. Mais pour être certains que le palais suspendu soit comme tu le désires, nous te demandons de tracer pour nous, entre ciel et terre, le plan des fondations.

- Vous vous êtes bien moqués de moi ! Pour vous punir, je vous ordonne de revenir demain. Si je vous trouve à l'ombre je vous tue, si je vous trouve au soleil ce sera la même chose ! Soyez-là demain sur la place centrale !"

 

Nous qui pensions que cette ruse mettrait fin à ses exigences... nous étions bien naïfs... Nous avions tellement peur qu'il nous semblait que nos coeurs étaient plus bruyants, plus puissants que les tambours de la Reine. Je ne pouvais faire qu'une chose : aller voir ma mère. Elle ne parut pas inquiète et, de nouveau, me parla à l'oreille :

" Ne t'inquiètes pas ma fille. Ce n'est pas grave ! Voici ce que tu lui diras..."

Le lendemain, la Reine nous réunit à nouveau sur la place. Sur les conseils de ma mère, nous avions tous un tissu sur la tête. La Reine, hautaine comme à son habitude, nous regarda :

" Ha ha ! Vous êtes à l'ombre !

Aussitôt, Moumba lui montra les taches de lumières sur sa peau :

- Mais non grande Reine ! Nous sommes au soleil !

La Reine s'énerva. Bien sûr, elle détestait la contradiction !

- Mais alors, vous êtes au soleil !

Et Manna, lui montrant les taches d'ombre sur sa peau lui répondit :

- Mais non Grande Reine, nous sommes à l'ombre !

La Reine, furieuse, hurla de plus belle :

"- MAIS ALORS, VOUS ÊTES A L'OMBRE !

Hammadi, comme Moumba, lui montra les taches de lumière :

- Mais non grande reine, nous sommes au soleil !

La fureur de la Reine fut à son comble :

- VOUS AVEZ ENCORE OSE ME DEFIER! REVENEZ DEMAIN, C'EST UN ORDRE ! "

Mes amis quittèrent la place du village, un peu moins effrayés que la veille. Le lendemain, lorsque la Reine arriva, il formait un beau groupe prêt à entendre ses nouvelles exigences démentes.

Elle nous regarda tous et déclara :

" Hier, vous m'avez fait affront. Pour vous punir, je vous ordonne de revenir demain. Si vous me regardez, vous mourrez, et si vous baissez les yeux, vous mourrez aussi ! "

 

Décidémment, elle ne se lassait pas d'inventer de nouvelles façons de nous terroriser. Que pouvais-je faire ? Je retournai une nouvelle fois auprès de ma mère. Elle était là, toujours rassurante et prête à m'aider malgré les privations que lui imposait sa vie, désormais bien triste au fond de sa grotte.

 

" Ne sois pas désespérée mon enfant, voilà ce que tu feras... "

A nouveau, elle chuchota, à mon oreille, des paroles qui me redonnèrent espoir.

Lorsque nous nous regroupâmes pour l'écouter le lendemain, nous avions tous les yeux bandés avec du papier crépon.

Stupéfaite, la Reine voulut savoir ce que nous manigancions :

" Mais que faites-vous ?

Kodda lui répondit :

- Ô grande reine, nous ne baissons pas les yeux, grande reine, et nous ne te regardons pas car nous ne pouvons te voir.

Alors, il se passa quelque chose d'extraordinaire. La Reine resta bouche-bée et nous sourit :

- Bravo, vous avez réussi à parer tous mes défis. Vous pouvez enlever vos bandeaux.

Nous étions un peu hésitants car nous avions appris à nous méfier d'elle. Elle nous regarda l'un après l'autre et ajouta :

- Mais vous n’êtes pas assez sages pour réussir ces épreuves seuls. Un de vous a gardé ses parents !

Nous nous sommes tous regardés et j'étais vraiment très très mal à l'aise. Vous comprenez pourquoi bien sûr... La Reine nous dévisagea cherchant la réponse dans nos yeux :

- N’ayez crainte, je promets que je ne ferai de mal à personne et que je délivrerai tous les anciens, car j’ai retenu la leçon : une Reine sans conseillers n’est qu’une aveugle qui va droit au mur.

Je me suis avancée encore craintive malgré ces bonnes paroles :

– C’ est moi qui ai caché ma mère, grande reine !

- Va donc la chercher, j’en fais ma première conseillère !

Lorsque je suis arrivée à la grotte, hors d'haleine, ma mère a cru qu'une catastrophe nous était encore arrivée. Je lui racontais le plus vite possible ce qui s'était passé et l'entraînait avec moi au village.

Sur la place, mes amis l'attendaient et lui firent un triomphe. Ma mère était très émue car peu habituée à de pareilles attentions. Elle regardait humblement autour d'elle et vint s'incliner devant la Reine. Ce fut alors une explosion de joie car, pendant ce temps, Moumba était allé délivrer tous les anciens. Ils étaient fatigués, affaiblis, mais les cris de joie qui leur venaient de la place leur avait rendu leur vigueur et c'est en dansant qu'ils vinrent jusqu'à nous.

 

Et c’est depuis ce jour que les rois et les reines s‘entourent d’un groupe d’anciens.

 

FIN

ECRIT PAR : PASCAUD MANON ET NAIT MOULOUD DALINA


07/03/2014
0 Poster un commentaire

La reine qui voulait tuer tous les Vieux

Acte 1 scène 1

Personnages

Kodda la narratrice, La reine, La vieille mère , Calypso Hammadi le triste,

Moumba Heureux, Manna rêveuse:

2 figurants pour les vieux

 

Noir. Lumière.

La narratrice entre en musique et reste debout. La reine est assise sur son trône, pensive.

Kodda -Aw ni sogo ma. (Bonjour en malien !) Je m'appelle Kodda, je vais vous raconter mon histoire. Il y a quelques années de cela, le vieux roi de notre village mourut. Sa fille, la princesse Yoyo lui succéda. Hélas, jeune et inexpérimentée, elle fut si grisée par le pouvoir dont elle venait d'hériter, qu'elle voulut l'exercer sans limite et surtout sans avoir à subir les éternelles remontrances des Vieux. Elle ne voulait qu'une chose : pouvoir commander librement les jeunes de son village et leur faire subir toutes ses fantaisies sans être gênée par personne !

 

Noir. Tambour, les musiciens frappent dans leurs mains.

 

Scène 2

 

Les jeunes gens et jeunes filles jouent sur la place du village.

Kodda - Lorsque nous avions le temps, nous allions jouer derrière les cases.

Je me rappelle encore de mes amis. Il y avait Manna, la rêveuse. On voit une jeune fille qui rêvasse et prend le ballon. Hammadi toujours un peu triste et pessimiste. On voit un jeune garçon tout seul dans un coin qui ne veut pas jouer et un autre qui l'oblige à jouer.

 

- Et enfin Moumba l’optimiste celui qui nous remonter toujours le moral ! On voit un garçon qui vient près de Kodda et qui crie  : « Kodda, passe la balle ! »

 

 

 

Ils jouent un petit instant. La reine arrive. Tambour solo. Les jeunes se regroupent autour de la reine.

 

LA RElNE - Je veux que mon pays soit comme la nature aux premières pluies de l'hivernage, qu'il n'y ait partout que de l'herbe verte et pas un seul brin d'herbe desséché ou jauni par le temps. Désormais, je ne veux voir que des visages jeunes ! Rassemblez tous vos pères et toutes vos mères, et enfermez les dans la prison jusqu'à la fin de leurs misérables vies!

 

Sortie des jeunes accablés. Noir. Retour lumière rasante. Retour des Jeunes gens. Ils traversent la scène en emmenant leurs parents dans la prison. Lorsque le dernier des jeunes est sortit de scène, kodda entre et emmène sa mère la cacher dans une grotte.

KODDA chuchotant - Je reviendrai chaque soir t'apporter à manger . Ne t’ inquiète pas.

Elle sort de scène. Noir.

 

Scène 3

Tambour. Lumière. Les jeunes Gens sont déjà sur scène. Kodda passe discrètement sur scène et se mêle à la foule. Tambour solo. La reine rentre.

LA REINE - Alors, les vieux sont ils tous en prison?

LES JEUNES- Oui. ..

LA REINE- C'est bien. Maintenant je vais vous demander de faire quelque chose pour moi. Je veux un magnifique palais entre ciel et terre. Construisez-le moi! Vous avez une semaine, sinon le bourreau vous coupera la tête !

 

Elle sort de scène. Les jeunes se réunissent sur place.

 

MOUMBA - Nous ne pouvons pas construire un palais entre ciel et terre, c'est impossible!

MANNA - Comment allons nous faire?

HAMMADI- Attention, quand la reine dit quelque chose, elle le fait ! Si nous ne faisons pas ce qu'elle demande, elle va nous tuer!

MANNA- Nous sommes perdus !

 

Sortie des jeunes accablés. Kodda revient à la grotte et donne un bol à sa mère, la laisse manger puis lui parle.

 

KODDA- Mère, la reine Yovo après avoir emprisonné tous les vieux s'apprête à exécuter tous les jeunes!

 

LA MERE- Qu'elle s'en garde bien! Une reine qui tue tout ses sujets n'est rien d'autre qu'un gardien de cimetière! Mais pourquoi ferait-elle cela?

 

 

KODDA- Elle nous a demandé de lui construire un palais entre ciel et terre. Nous sommes perdus!

 

LA MERE- Mais non ! Ma fille, approche ton oreille afin que ma bouche y dépose ce que tu diras à la reine Yovo.

 

Jeux d'ombres. Kodda rapproche son oreille de la bouche de sa mère et écoute. Noir. Tambour.

 

Scène 4

Lumière. Sur scène, les jeunes sont angoissés et s’agitent. Kodda arrive sur scène, le groupe se rassemble autour d'elle. Elle leur explique en chuchotant la solution, les jeunes redeviennent plus calmes. La reine arrive. Tambour .

 

LA REINE- Alors où est mon palais?

 

Kodda s'avance - Reine, nous avons tout le matériel et nous sommes prêts à

commencer le travail. Mais pour être certain que le palais suspendu soit comme tu le désirs, nous te demandons de tracer pour nous entre ciel et terre le plan des fondations.

 

LA REINE, furieuse, s’écire - Vous vous êtes bien moqués de moi ! Pour vous punir, je vous ordonne de revenir demain. Si je vous trouve à l'ombre je vous tue, si je vous trouve au soleil ce sera la même chose! Soyez-là demain sur la place centrale!

 

La reine sort. Tambour. Les jeunes sortent accablés.

Kodda reste sur scène court jusqu'aux coulisses et ressort derrière le rideau blanc. Jeux d'ombres. On reconnaît sa mère.

 

LA MERE en voix off- Ce n'est pas grave !Voici ce que tu lui diras. Elle chuchote à l'oreille de sa fille

 

Noir Tambour. Lumière .La reine entre sur scène. Les jeunes gens rentrent avec des morceaux de tissus sur la tête.

 

LA REINE avec un sourire - Ha ha! Vous êtes à l'ombre!

MOUMBA en montrant les taches de lumières - Mais non grande reine! Nous sommes au soleil !

LA REINE qui s'énerve - Mais alors, vous êtes au soleil !

MANNA en montrant les taches d'ombre - Mais non Grande Reine, nous sommes à l'ombre!

 

 

 

LA REINE furieuse, hurlant - MAIS ALORS, VOUS ÊTES A L'OMBRE! HAMMADI en montrant les taches de lumière - Mais non grande reine, nous sommes au soleil!

LA REINE hurlant - VOUS AVEZ ENCORE OSE ME DEFIER! REVENEZ DEMAIN, C'EST UN ORDRE!

 

Les jeunes sortent tout contents sous un fond de musique. Noir.

Lumière . Les jeunes sont déjà sur scène. La reine entre. ils se regroupent autour d'elle.

 

LA REINE - Hier, vous m'avez fait affront. Pour vous punir, je vous ordonne de revenir demain. Si vous me regardez, vous mourrez, et si vous baissez les yeux, vous mourrez aussi !

 

Elle sort de scène. Les jeunes sortent de scène. Kodda sort avec eux et va derrière le drap blanc. Jeux d'ombres. On reconnaît Kodda et sa mère.

 

LA MERE en voix off - Ne sois pas désespérée mon enfant, voilà se que tu feras. Elle lui chuchote à l'oreille. Tambour. Noir

Scène 6

 

Lumière. La reine rentre sur scène. Les jeunes rentrent un à un, les yeux bandés avec du papier crépon.

 

LA REINE- Mais que faites-vous?

KODDA- Ô grande reine, nous ne baissons pas les yeux, grande reine, et nous ne te regardons pas car nous ne pouvons te voir.

LA REINE reste bouche bée puis sourit - Bravo, vous avez réussi à parer tous mes défis. Vous pouvez enlever vos bandeaux.

Après un moment d'hésitation les jeunes enlèvent leurs bandeaux.

LA REINE- Mais vous n’êtes pas assez sages pour réussir ses épreuves seuls. Un de vous a gardé ses parents !

Les jeunes se regardent entre eux et Kodda est très mal à l'aise

LA REINE- N’ayez crainte, je promets que je ne lui ferai pas de mal et que je délivrerai tous les anciens, car j’ai retenu la leçon: une reine sans conseillers, n’est qu’une aveugle qui va droit au mur.

.

KODDA s’avance – C’ est moi qui ai caché ma mère, grande reine!

LA REINE - Va donc la chercher, j’en fais ma première conseillère!

Kodda et tout les jeunes quittent la scène et reviennent avec leurs parents. Les musiciens viennent au milieu et jouent, la narratrice s'avance.

Kodda - Et c’est depuis ce jour que les rois et les reines s‘entourent d’un groupe d’anciens. Merci.

Tout le monde danse. La reine s'incline devant la mère. On fait une farandole au rythme des tambours.

FIN

ECRIT PAR: PASCAUD MANON ET NAIT MOULOUD DALINA


07/02/2014
1 Poster un commentaire

L'aventure de Kiambo

 

L'aventure de Kiambo

Décor : arbre avec des cases ,

Kiambo et Monzo dorment dans un coin de la scène

Narrateur debout sur la scène dans le noir

 

Narrateur, voix off- Dans un petit village d'Afrique nommé Bandiagara , sous une nuit claire, deux frères , Manzo et Kiambo dormaient à la belle étoile. L'une d'elle brillait plus particulièrement c'était l'étoile de Kiambo. Or cette nuit-là, Kiambo est agité dans son sommeil : il fait un terrible cauchemar. Sunjata, leur père, est attaché à une pierre, d'où sourdent des flots de sang.

 

Sortie du narrateur , cris de grillon

 

Acte 1 scène 1

 

Kiambo - Monzo réveille toi!! Il faut aller voir notre père, j'ai eu un mauvais pressentiment cette nuit. Kiambo secoue Manzo qui dort encore - Réveille toi gros paresseux !!!!

Monzo - Que se passe t-il?

Kiambo - notre père est en danger, il faut le retrouver

Monzo - si tu veux, allons y.

Sortie de Kiambo et Manzo

 

Acte 1, Scène 2 (lumière) -

 

Narrateur, en voix off - Kiambo et Manzo marchent longtemps parcourant plaines et montagnes jusqu'à arriver dans une forêt touffue. Ils s'y perdent et trouvent refuge dans une grotte où ils découvrent la présence inquiétante d'un homme qui n'est autre qu'un sorcier maléfique, Timba...

 

Timba  - Bienvenue dans mon antre.

Manzo - Qui es -tu ?

Timba - Je m'appelle Timba et je suis voyant. Je peux voir le passé, je peux voir l'avenir et le temps présent m'appartient. (Ricanements) Alors que voulez vous ?

Kiambo - Je voudrais que vous nous aidiez pour retrouver notre père Sunjata

Timba - Qui ? Sunjata?( Regardant les enfants, puis se tournant vers le public.) Les voilà donc, les rejetons de ce voleur? Maudit soit-il ! (Il jette des pierres dans les calices et bouge ses bras dans tout les sens. Aux enfants.) approchez, approchez les enfants. Je vous prédis...Une grande aventure ... Je vois... Je vois... De la souffrance … Je vois du malheur ! …

Kiambo - Que va t-il se passer ?!

Timba - Je crains que votre père ne soit gravement blessé...

Manzo  -A bon qu'est ce qu'il a?!

TimbaAh, ah (douloureux) ! Ah ! Mes pouvoirs me quittent ! Malheur à moi!....Je ne puis plus rien pour vous. C'est à vous, ses enfants, de le secourir. Je vous souhaite bonne chance ! Maintenant partez.

Manzo et Kiambo partent.

 

Timba seul, se livre à sa rage - Toi Sunjata qui m'as pris la femme que j'aimais le plus au monde … Tu vas le payer !!! (Il ricane). Tout se passe comme je le voulais , tes enfants vont se perdre dans la forêt et je pourrais enfin me venger de toi .... (Ricanements)

 

Acte I , scène 3

Les enfants s'avancent dans la sombre forêt.

(noir ) (nouveau décor : Forêt)

Kiambo Que fait -on maintenant ?

Manzo -Continuons à chercher dans la forêt.

Kiambo (épuisé) - Mais on est est déjà passé par ce rocher.

Manzo - Nous somme perdus !!!...

Kiambo - Non , ne dis pas cela ! Tu te souviens de ce que le sage du village nous avait dit ? « si vous êtes perdu suivez l'étoile polaire ».

Manzo  - Mais bien sur ! Regarde ! L'étoile est là : suivons-la.

(Kiambo et Manzo suivent l'étoile et aperçoivent sur leur chemin en ombres chinoises leur père attaché à une pierre que Timba est sur le point de sacrifier. Entrée des enfants qui perturbent le rituel. Timba mis en échec s'enfuit... Les deux enfants se jettent dans les bras de leur père : scène de retrouvailles.)

Grand souffle de vent- Une lumière verte illumine la scène. Dame Nature apparaît.

Dame Nature - Je suis dame Nature et je contrôle la vie et la mort. (voix off)C'était une femme d'une beauté extraordinaire, ces cheveux était longs et verts sa peau était fine et douce comme la mousse au pied des arbres ,ses yeux était verts comme la forêt

qu'on voit du dessus avec les drôles d'engin que les hommes du nord utilisent [un avion].

Kiambo - Aidez-nous à soigner notre père, sil vous plaît!

Dame nature - Je crains qu'il ne soit blessé gravement , mais je vais ressusciter votre père à une condition... je veux que vous délivriez Timba de l'emprise du mal dans lequel il se vautre. Kiambo et Monzo y vont immédiatement, courent, se jettent sur Timba qu'ils ficèlent, et le ramenèrent a Dame Nature. Elle le purifie.(avec de l'eau? )

Dame Nature - Pour vous récompenser les enfants je vais ramener votre père à la vie.

Dame Nature - Oh !! Ramène ce jeune mort a la vie , Aie pitié de lui ! Rends lui son âme. Qu'il vive!

(le père se lève)

Les enfant fous de joie , coururent vers leur père et crièrent en chœur « Père, vous ici! »

scène de retrouvailles, grande danse.

Dame nature – désolé d'interrompre vos retrouvailles mais, je me sens un peu seule, pourriez vous venir me voir de temps en temps et apportez des petites sucreries? Car manger des feuilles devient un peu lassant parfois.

Merci Beaucoup ! (elle s'adresse autant aux personnages qu'aux spectateurs.)


29/11/2013
0 Poster un commentaire

L'arbre sacré de Tigiten

  

L’arbre Sacré de

Tigiten

Acte I, scène 1

 

Personnages: Le griot seul sur la scène, Atioti et Farato sont allongés dans le noir sur la scène.

Décor: Un toit, deux paillasses, deux baluchons, des affaires éparpillé sur le sol.

 

Le griot – Bonjour, je vais vous conter l’histoire de Fatimata et de deux orphelins, Atioti et Farato. Écoutez et regardez !

Il répand de la poussière dorée sur le sol, et la lumière va sur les deux orphelins.

Atioti (se réveille) – Farato, Farato ! Réveille-toi allez !

Farato (fatigué) – Oui… j’arrive !

Atioti – Mais les gens du village vont arriver pour nous chasser! Il faut faire vite!

Farato – Oui tu as raison, depechons-nous!

 

Acte I, scène 2

 

Décor: Deux pierres et un arbre, du sable.

Personnages: Les mêmes

Ils entrent sur scène.

Atioti – Je commence à avoir mal aux pieds !

Farato – Courage, apparemment un village devrait apparaître d’ici peu ! Nous serons bientôt arrivés.

Atioti (souris) – D’accord, mais faisons une pause s’il te plait !

Farato jette un coup d’œil sur les alentours – Regarde il y a deux des pierres ici, asseyons nous !

Farato après un temps – Bon, allons-y, il faut arriver avant la nuit !

Atioti – Attends-moi, j’arrive !

 

Acte I, scène 3

 

Décor : Un village ou, une ou deux cases (gris, noir ou blanc).

Personnages: Les mêmes + Fatimata

Atioti – Regarde Farato, c’est un village !

Farato – Il m’a l’air bien triste… As-tu remarqué ? Il n'y a pas de couleurs.

Atioti – C'est sinistre ! Je me demande quel genre de vie peuvent mener les habitants de ce village.

Atioti est sans voix, bouche bée - … !

 

Fatimata arrive de la scène – Et oui, ce village est bien triste ! Mais auparavant, c'était un endroit merveilleux avec une source de la végétation, et un arbre géant qui nous était sacré. Mais un jour, il y a un an, Torafit, le dieu des Hyènes, nous l’a pris. C'est alors que ses racines décollèrent du sol. Les couleurs de notre villages commencèrent peu à peu à disparaître. Les hommes du village partirent il y a deux semaines afin de le sauver, aidés de notre déesse Tigiten. Mais ils ne sont toujours pas revenus, et les femmes du village s’inquiètent… Mon père, est… je m’inquiète beaucoup pour lui… Elle commence à pleurer.

Farato la regarde triste, aimerait faire quelque chose. – Arrête de pleurer, je vais retrouver ton père et ramener votre arbre sacré !

Fatimata inquiète – Tout seul, mais c’est trop dangereux !

Atioti – Non grand frère, si tu y vas, je veux venir avec toi !

Farato – Non, Atioti, tu restes-là, je m’en voudrais s'il t’arrivait quoi que ce soit !

Fatimata – Je veux vous accompagner ! Après tout, c'est de mon village qu'il s'agit et je veux montrer à mes ancêtres que je suis capable de les honorer !

Farato enthousiaste – Bon, très bien, plus nombreux nous serons plus forts serons nous !Atioti et Fatimata en cœur – Oui !

Les trois enfants sortent de la scène

 

RIDEAU

 

Acte II, scène I

 

Décor: Sable, pierre, petit arbre…

Personnages: Fatimata, Atioti, Farato, Un vieux.

Farato – Regarder il y a quelqu’un sur le chemin.

Fatimata – Je le connais, c’est le sage du village, il était partit allez chercher des herbes rares.

Atioti – Et si nous lui demandions s'il sait quelque chose à propos de cet histoire !

Les enfants courent vers le vieillard et lui parle.

Fatimata – Bonjour, oh grand sage. Pourrait tu apprendre a de jeunes enfants ignorant les informations que nous cherchons sur l’arbre sacré.

Le sage – Bien sûr, mes enfants. Mais pour parler à Tigiten, notre déesse, il me faut les herbes de Taïha que je n’ai pas pu trouver.

Farato – Si nous trouvons les herbes de Taïha, vous nous aiderez ?

Le sage – Bien sûr que oui mon enfant.

Farato – Bien, venez les filles, on y va !

Les trois enfants sortent de la scène.

 

Acte II, scène II

 

Personnages: Fatimata, Atioti, Farato

Décor: Des herbes, un arbre, à la sortie du village

Atioti – Dis grand frère, tu n'as pas l'impression qu'on a oublié quelque chose?

Farato – Non, je ne vois pas quoi...

Fatimata – Moi non plus...

Atioti – Mais enfin, on a oublié de demandé a quoi ressemblait les plantes! Comment on va faire!

Farato – Je n'y avais pas pensé...

Fatimata (soupire) – Comment allons-nous faire maintenant...

Farato – Je sais ! Fatimata, as-tu eu l'occasion de sentir ses plantes magique?

Fatimata – Oui, un jour que j'étais malade, le sage m'en a fait boire pour me guérir, je me rappelle de leur goût merveilleux !

Atioti – Génial, on a encore une chance alors !

Farato – Bien sûr, mais... Cela va prendre du temps...

Atioti – Ce n'est grave, nous devons essayer pour sauver le village de Fatimata!

Le griot - Ils commencent donc a cherché les plantes a l'effet magique parmi les différentes espèces d'herbes... Pendant que les enfants sillonnaient la prairie de long en large, Atioti s'arrête et regarde l'arbre fixé au milieu des herbes...

Atioti (peur) – Fa...farato... L'arbre...regarde...il bouge!

Farato (étonné) – Quoi, qu'es-ce que tu racontes?

Atioti – Je te jure, regarde !

Fatimata et Farato regardent l'arbre et font une tête étonnée.

Fatimata – Incroyable!

Farato – Il bouge vraiment!

Le griot – L'arbre s'arrête d'un coup. Atioti, de nature curieuse, surmonte sa peur et va lui parler.

Atioti – Et l'arbre, réveille toi! Tu sais quelque chose sur l'arbre sacré du village Tigiten? Après tout, tu es un arbre toi aussi, non?

Le griot - L'arbre ne répond pas à Atioti, elle essaye encore...

Atioti – Réveille toi ! Je sais que tu es vivant, s'il te plaît!

L'arbre – Si vous auriez l'obligeance de l'éloigner de moi s'il vous plait! Elle me casse les oreilles!

Farato ramène sa sœur auprès de lui...

Farato – Désolé, elle ne sait pas se retenir...

Arbre – Merci bien!

Fatimata – C'est incroyable! Je pensais que seul les grand arbre comme celui de notre village pouvait parler!

Arbre Et bien non! Nous autres les arbres savons tous le faire, seulement nous préférons rester silencieux...

Atioti – Alors, tu n'as toujours pas répondu a ma question tu sais!

Le griot - L'arbre hésite un moment, puis se décide a parler...

L'arbre – Et bien voilà! Nous autres les arbres sommes connecté par nos racines. Ainsi nous sommes en mesure de communiquer par la penser et d'entendre nos frères. Il y peut de temps, un fort sentiment de tristesse provenait de votre village,..

Fatimata – Pourquoi donc?

L'arbre – Sachant que la vie du village était reliée à ses racines, il savait que en partant, votre village commencerait à mourir... J'ai cru entendre Torafit dire à travers qu'il comptait l'utiliser pour que ses serviteur, les hyènes, soit immortel et envahisse une bonne partie de notre pays... Voilà, c'est tous ce que je sais.

Atioti (effrayé) Mais...c'est horrible!

L'arbre – Dépêchez vous de l'en empêcher, le temps presse. Maintenant excusez moi mais je dois me rendormir. Au faite, les herbes que vous cherchez sont justes derrière moi... Bonne chance!

L'arbre ferme les yeux et arrête de bouger.

Farato – Bon, prenons les herbes de Taïha et retournons voir le sage.

 

 

Acte II, scène III

 

Personnages: Farato, Atioti, Fatimata, le sage

Farato – Nous avons trouvé les herbes, maintenant aidez nous s'il-vous-plait!

Le sage – Ne soit pas si pressé jeune garçon, je vais commencer.

Le griot – Le sage prend les herbes et les met dans un bol. Il regarde dedans et fredonne un air étrange. Il commence a parler...

Le sage– Oh, Tigiten, répond à mon appel ! Viens en aide a notre village en détresse, aide ses enfants a mené leur quête a bien!

Voix – Grand sage du village, je peux vous aidez en vous indiquant le domaine de Torafit, mais malheureusement ces enfants devrons se battre seul, sans mon aide.

Atioti – J'entends des voix! Incroyable !

Fatimata – Nous pourrons nous débrouiller seul déesse!

Voix – Bien, je vous laisse à votre quête. Bonne chance! Sauvez le village!

La voix arrête de parler...

Farato – Partons, il n'y a pas une minute a perdre!

Le griot – Les trois enfants partent pour le royaume de Torafit

 

Rideau

 

Acte III, scène I

 

Personnages: Farato, Atioti, Fatimata, deux hyènes.

Décor: Arbre noir.

Le griot – Les trois enfants arrivent dans un endroit sombre, noir, ou semblent commencer le domaine de Torafit.

Atioti – Grand...grand frère, ça fait peur ici!

Farato – Ne t'inquiète, on vas passé cette endroit sombre et après sa ira mieux...

Fatimata – Oui mais comme même, dépêchons nous !

Le griot – Les trois enfants continue doucement leurs route quand tout a coups deux hyènes apparaissent...

Hyènes 1 – Ne bouger plus, ceci est une prise d'otages. Les mains en l'air et suivez nous tranquillement!

Atioti commence à pleurer...

Hyènes 2Veuillez conserver le silence et ne pas pleurer s'il vous plait! niark niark!

Farato – Sèche tes larmes petite sœur. Ne t'inquiète pas, tout vas bien se passer!

Les hyènes et les enfants sortent de la scène...

 

Acte III, scène II

Personnages: Farato, Atioti, Fatimata, deux hyènes, Torafit, quelques villageois.

Décor: Même que la scène précédente + Trône

Fatimata Ou nous emmènent-ils?

Farato – A mon avis, ils nous emmènent auprès de Torafit, leur dieu et roi...

Atioti – Je me demande a quoi il ressemble...

Hyène 1 – Taisez vous vous autres!

Le griot – Ils avancent vers le trône, un homme apparaît de derrière...

Torafit – Que venez vous faire ici, humains!

HyènesMaître nous avons surpris ces enfants à roder dans le royaume!

Torafit – Vous êtes encore ces satanés villageois!

Fatimata – Nous venons cherchez notre arbre et nos amis! Rendez les nous!

Le griot – L'infâme Torafit commence a ricaner...

Torafit – Comment osez vous me demandez cela? Vous pensez vraiment que je vais vous rendre cet arbre magique et ces inconscient villageois ?

Atioti – Si tu ne nous les rend pas, on va se fâcher!

Torafit – Oh! Je suis terrifier! Vas-y, montre moi cette colère!

Atioti regarde Fatimata et se dirige avec elle vers le dieu...Et toute deux lui donnent un coup de pied a la jambe...

Torafit – Ha! Petites insolentes! Hyènes, emmener moi ces enfants, je ne veut plus les voir.

Farato – Attention les filles!

Deux des hyènes saisissent les deux filles...

Farato – Lâchez les!

Torafit – Qu'es ce que tu vas faire?

Le griot – Farato semble perdu et ne sait pas quoi faire quand tout à coup...

Tigiten – Farato! Tu m'entends! Tu as une chance de le battre prend cette épée que je te donne

La déesse Tigiten apparaît alors et lui tant une épée brillante...

Tigiten – Prend la, elle te permettra de le vaincre, bonne chance!

Farato – Merci grand déesse Tigiten.

Farato se met en position de combat...

Torafit – Petit insolent, comment ose-tu me défier, moi, Torafit! Je vais te réduire en miette !

Farato – Nous verrons bien! En garde!

Le griot – Farato court vers le dieu et lui porte un coup...

Torafit – Tiens donc tu as réussi a me touché! Bravo, mais tu ne m'as nullement fait mal !

Farato – Pourtant tu as l'air bien essouffler !

Torafit – Je ne comprend pas tu ne m'as pas fait mal !

Le griot - Torafit se retourne et dit à Farato...

Torafit – Je reviendrais et cette fois tu ne me touchera pas!

Farato – Reviens!

Torafit quitte la scène et Farato lance l'épée en sa direction et on entend un cris...

Farato – Bon je ne l'ai que gravement blessé, il ne devrai plus revenir !

Les hyènes fuient et Fatimata et Atioti rejoignent Farato...

Atioti – Tu les as eu grand frère!

Fatimata – Oui bien jouer! Maintenant rentrons d'accord? J'ai recuperer les villageois!

Farato et Atioti – Oui!

 

ACTE IV, scène I

Personnages: Tous les figurants et les autres

Décor: Le village

Farato – Alors c'est bon c'est fini! Nous allons repartir

Atioti – Oui!

Fatimata – Non attendez, pourquoi vous ne resteriez pas avec nous! Vous serez enfin des enfants normaux! Nous seront votre famille!

Atioti – Oui j'aimerais tellement rester! Farato s'il te plait!

Farato – Et bien... Je n'ai aucune raison de refuser. C'est d'accord!

Le griot - Tous les villageois sautent de joie et tout d'un coup...

Fatimata – L'arbre... Il est revenue c'est génial!

Atioti – Il est Magnifique!

Tigiten – Je l'ai repris du royaume de Torafit! Le village revient a la normal...

Farato – Encore merci pour l'épée!

Tigiten (sourit) – L'épée n'est rien sans un courageux chevalier qui la manies! Elle puisent sa force en son utilisateur. Tu est fort et courageux Farato. Je dois me retirer, au revoir!

Atioti – Au revoir grande déesse!

Les lumières s'éteignent et les acteurs disparaissent sauf le griot...

Le griotEt voici comment se termina notre histoire. Farato et Atioti restèrent au village. Depuis ce jour, il a retrouver sa beauté et ses ressources. Aujourd'hui il n'en reste que des ruines mais sa magie est toujours présente...Certain voyageur affirme avoir put apercevoir une jeune fille se promenant dans les ruines, de la beauté d'une déesse...

FIN


29/11/2013
0 Poster un commentaire